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- L’Assemblée mondiale de la santé a décidé de prolonger l’actuelle stratégie pour les thérapies traditionnelles jusqu’en 2025 et l’OMS a entamé l’élaboration d’une nouvelle stratégie sur 10 ans.
- Les auteurs encouragent à considérer les thérapies traditionnelles et complémentaires comme une ressource clé dans la réorientation des systèmes de santé et d’accompagner ainsi le passage d’un modèle centré sur la maladie vers un modèle centré sur la personne.
Quels constats peut-on faire ?
La recherche sur les TCIH (thérapies traditionnelles et complémentaires) augmente, mais n’est pas proportionnelle à leur utilisation !
Les financements des essais cliniques et de la recherche ne pouvant venir du secteur privé, les gouvernements doivent investir dans ces techniques permettant une meilleure prise en charge globale et préventive
Les directives de l’OMS en matière de formation et de pratique fournissent des normes minimales utiles, mais la réglementation des praticiens en thérapies traditionnelles et complémentaires doit également tenir compte de la nature différente des pratiques formelles et informelles.
Il faut encadrer mais sans freiner en tenant compte de la diversité
Le potentiel des thérapies traditionnelles et complémentaires pour aider à traiter des maladies spécifiques est souvent négligé. L’élaboration de stratégies en matière de maladies gagnerait à tenir compte des données probantes et à inclure les pratiques complémentaires.
Développons des initiatives à l’échelle nationale telles que l’Institut Rafaël
L’inclusion de ces techniques intégratives dans les politiques nationales de santé diffère d’un pays à l’autre, certains intégrant ces pratiques et d’autres cherchant à les restreindre. L’OMS encourage la mise en place d’un cadre positif dans tous les pays qui favorisent le rôle des techniques traditionnelles et complémentaires dans la réalisation de la couverture sanitaire universelle.
En France, la santé intégrative se structure, cependant pas un seul des auteurs n’est français dans cette publication.
Dans le contexte actuel de détérioration du système de santé, il convient d’aller plus vite car ces techniques permettent une meilleure prévention en intervenant en amont !
Ressources :
- Traditional, complementary and integrative healthcare: global stakeholder perspective on WHO’s current and future strategy (bmj.com)
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