Développer la recherche clinique en santé intégrative
Il est selon moi absolument indispensable de développer la recherche clinique en santé intégrative en déployant des essais robustes sur les thérapies complémentaires et les Interventions Non Médicamenteuses pour les intégrer dans les parcours de soins actuels.
C’est déjà le cas aujourd’hui pour certaines techniques, comme la méditation en pleine conscience par exemple, protocolisée par le professeur américain de médecine John Kabat Zinn dans les années 80.
Le protocole de MBSR (Meditation Based Stress Reduction) rend ainsi possible son étude dans des essais cliniques ces dernières années.
Il permet son intégration dans des parcours de soins mais également dans des études à grande échelle. À titre d'exemple, l’étude Européenne Silver établit un lien entre l’impact de la méditation en pleine conscience sur le vieillissement cérébral et les pertes ou le ralentissement des facultés cérébrales.
Source : cours de Marine Paucsik, Docteure en psychologie, au DU de Méditation en pleine conscience et compassion de UNIV Lyon 1 en 2023.
Développer la recherche clinique en santé intégrative
Il est selon moi absolument indispensable de développer la recherche clinique en santé intégrative en déployant des essais robustes sur les thérapies complémentaires et les Interventions Non Médicamenteuses pour les intégrer dans les parcours de soins actuels.
C’est déjà le cas aujourd’hui pour certaines techniques, comme la méditation en pleine conscience par exemple, protocolisée par le professeur américain de médecine John Kabat Zinn dans les années 80.
Le protocole de MBSR (Meditation Based Stress Reduction) rend ainsi possible son étude dans des essais cliniques ces dernières années.
Il permet son intégration dans des parcours de soins mais également dans des études à grande échelle. À titre d'exemple, l’étude Européenne Silver établit un lien entre l’impact de la méditation en pleine conscience sur le vieillissement cérébral et les pertes ou le ralentissement des facultés cérébrales.
Source : cours de Marine Paucsik, Docteure en psychologie, au DU de Méditation en pleine conscience et compassion de UNIV Lyon 1 en 2023.
Qu'est-ce que la santé intégrative ?
Son origine
La santé ou médecine intégrative est un modèle d’accompagnement des patients qui est né aux Etats-Unis où de nombreuses structures (hôpitaux, cliniques, réseaux de soins, chaînes de pharmacies…) ont vu le jour ces vingt dernières années. L’Allemagne et la Suisse sont pionnières en Europe.
C’est une approche novatrice et complémentaire à la médecine conventionnelle, mettant l'accent sur la compréhension globale de la santé et du bien-être.
Elle fusionne des éléments de médecine traditionnelle, de médecine complémentaire et de pratiques holistiques pour traiter l'individu dans sa totalité, en intégrant le corps, l'esprit et l'environnement.
En France, de nombreuses initiatives ont vu le jour ces dernières années.
Sa définition
Le Collège Universitaire de Médecine Intégrative et Complémentaire (CUMIC) la définit comme "l’association des médecines conventionnelles et complémentaires dans une approche scientifique validée, centrée sur le patient avec une vision pluridisciplinaire".
Dans cette définition de la santé intégrative, depuis quelques années dans le monde médical, l’idée que des interventions non médicamenteuses (INM*) puissent être intégrées aux parcours de soins et de santé des patients fait son chemin car c’est une réalité terrain.
C’est dans une perspective d’intégration à la fois individuelle (en considérant l’ensemble des caractéristiques biopsychosociales de la personne ou du patient) et collective que la santé intégrative se dessine comme une approche indispensable du soin.
Qu'est-ce que la santé intégrative ?
Son origine
La santé ou médecine intégrative est un modèle d’accompagnement des patients qui est né aux Etats-Unis où de nombreuses structures (hôpitaux, cliniques, réseaux de soins, chaînes de pharmacies…) ont vu le jour ces vingt dernières années. L’Allemagne et la Suisse sont pionnières en Europe.
C’est une approche novatrice et complémentaire à la médecine conventionnelle, mettant l'accent sur la compréhension globale de la santé et du bien-être.
Elle fusionne des éléments de médecine traditionnelle, de médecine complémentaire et de pratiques holistiques pour traiter l'individu dans sa totalité, en intégrant le corps, l'esprit et l'environnement.
En France, de nombreuses initiatives ont vu le jour ces dernières années.
Sa définition
Le Collège Universitaire de Médecine Intégrative et Complémentaire (CUMIC) la définit comme "l’association des médecines conventionnelles et complémentaires dans une approche scientifique validée, centrée sur le patient avec une vision pluridisciplinaire".
Dans cette définition de la santé intégrative, depuis quelques années dans le monde médical, l’idée que des interventions non médicamenteuses (INM*) puissent être intégrées aux parcours de soins et de santé des patients fait son chemin car c’est une réalité terrain.
C’est dans une perspective d’intégration à la fois individuelle (en considérant l’ensemble des caractéristiques biopsychosociales de la personne ou du patient) et collective que la santé intégrative se dessine comme une approche indispensable du soin.
Pratiques complémentaires
Évaluer l’impact de l’intégration des thérapies complémentaires et interventions médicamenteuses sur la vie, la santé, le soin et les parcours par des méthodes qualitatives, quantitatives et mixtes est devenu indispensable.
Au-delà, il faudra mesurer leur impact sur la santé publique, la prévention primaire et secondaire et estimer l’efficacité, les bénéfices / risques et l’innocuité des techniques.
L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP) regroupe ces pratiques complémentaires selon leur moyen d’action.
Pratiques complémentaires
Évaluer l’impact de l’intégration des thérapies complémentaires et interventions médicamenteuses sur la vie, la santé, le soin et les parcours par des méthodes qualitatives, quantitatives et mixtes est devenu indispensable.
Au-delà, il faudra mesurer leur impact sur la santé publique, la prévention primaire et secondaire et estimer l’efficacité, les bénéfices / risques et l’innocuité des techniques.
L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP) regroupe ces pratiques complémentaires selon leur moyen d’action.